Répondant à une demande du Gouvernement du pays, l’Étude diagnostique pour l’intégration commerciale (EDIC) du Niger a été élaborée dans le cadre du programme Cadre intégré (CI) pour l’Assistance technique liée au commerce en faveur des pays les moins avancés.

Cette étude a été réalisée en 2012 et révisée en 2015.

L’objectif ultime de cette étude est de poser les bases d’une accélération de la croissance en renforçant l’intégration de l’économie du pays dans les marchés régionaux et mondiaux.

Elle a relevé plusieurs secteurs stratégiques pouvant permettre au pays d’assoir son intégration économique et commerciale à l’échelle sous régionale, régionale et mondiale.

Il faut retenir que l’EDIC a identifié les secteurs et les filières qui suivent pouvant permettre au Niger d’assoir son intégration économique et commerciale.

Naturellement, la Stratégie de Développement Rurale considère les filières animales prioritaires.

dernier recensement de la population animale en 2006, le Niger comptait 7,3 millions de bovins, 9,2 millions d’ovins et 11,2 millions de caprins. Les potentialités de production de viande au Niger sont immenses parce que le cheptel est important et le rendement carcasse y est comparativement élevé par rapport à celui observé dans d’autres pays producteurs dans la région. Les exportations vers le Nigéria représentent plus de 90 pour cent des exportations de bétail. La valeur des exportations de bétail sur pieds pourrait passer d’environ 70 milliards FCFA en 2006 à 105 milliards FCFA en dix ans, si plusieurs réformes sont adoptées.

On peut retenir les filières suivantes : la filière viande ; cuirs et peaux  et la filière bétail sur pied

En tant que pays enclavé, la compétitivité du Niger dépend beaucoup du coût du transport au sens
large – le prix, la qualité du service, les délais, la fiabilité. Ceci est évident pour les exportations mais il s’applique aussi pour les importations, car le coût des intrants importés influencent le prix de revient des exportations, et des produits vendus sur le marché national. Le prix du transport terrestre vers la côte n’est pas élevé au Niger, mais la qualité du service pose des grands problèmes. Le service est dominé par l’informel qui utilise des vieux camions surchargés et peu efficaces. Le secteur a besoin de réformes importantes pour le moderniser

Le Niger est le troisième exportateur mondial de l’uranium, et exporte aussi des quantités significatives d’or. Ces deux produits comptent pour environ 40 pour cent des recettes d’exportation du Niger. Le secteur contribuait déjà à hauteur de 6 pour cent des recettes de l’État en 2006, grâce aux redevances minières, à la taxe sur les bénéfices industriels et aux dividendes qui reviennent à l’État en tant qu’actionnaire dans les sociétés minières.

Le Niger dispose d’une richesse de ressources historiques, culturelles et naturelles. Les deux grandes destinations sont Agadez pour l’aventure et le tourisme culturel et « la région du fleuve », qui va d’Ayourou à Gaya et couvre Niamey et le Parc du W. Les arrivées totales sont estimées à 66 000 en 2006, mais le nombre de touristes de loisir est beaucoup plus bas. Agadez accueillait environ 15 000 touristes par an.